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États-Unis et Chine : La bataille pour l’IA, Algérie et Maroc : La rivalité autour du Zellige

États-Unis et Chine : La bataille pour l’IA, Algérie et Maroc : La rivalité autour du Zellige

Dans un monde en perpétuelle mutation, où les grandes puissances redéfinissent les rapports de force à travers des avancées technologiques stratégiques, le Maroc et l’Algérie semblent enfermés dans des querelles secondaires qui freinent leur développement. Tandis que les États-Unis et la Chine se disputent la suprématie de l’intelligence artificielle, investissant des milliards dans des infrastructures numériques, nos deux voisins maghrébins s’affrontent sur la paternité du zellige, un art traditionnel certes précieux, mais dont la dispute masque une stagnation plus profonde.

Les grandes puissances jouent l’avenir, le Maghreb regarde le passé

La bataille entre Washington et Pékin autour de l’intelligence artificielle illustre parfaitement l’urgence du progrès dans le monde moderne. Les États-Unis misent sur leur écosystème innovant, porté par des géants comme OpenAI, Google et Microsoft, tandis que la Chine riposte avec ses propres alternatives, dont le nouveau venu DeepSeek, qui promet de concurrencer les meilleurs modèles occidentaux. Ces rivalités façonnent l’avenir des économies, des emplois et des rapports de force internationaux.

Pendant ce temps, en Afrique du Nord, le Maroc et l’Algérie concentrent une énergie démesurée à se disputer la paternité du zellige, du couscous, du raï ou encore de figures historiques partagées. Ces débats, s’ils traduisent une fierté identitaire légitime, témoignent aussi d’une incapacité chronique à aller de l’avant. Au lieu d’investir dans l’intelligence artificielle, l’industrie 4.0 ou la transition énergétique, ces nations s’embourbent dans des tensions stériles qui retardent leur modernisation.

Une rivalité qui handicape le développement

Les différends entre le Maroc et l’Algérie ne se limitent pas au patrimoine. La fermeture des frontières depuis 1994, exacerbée par la rupture des relations diplomatiques en 2021, illustre bien ce blocage mutuel. Cette situation empêche toute intégration économique régionale, alors que l’Union européenne, l’Asie et même d’autres pays africains avancent à grands pas vers des coopérations renforcées.

Le Maghreb reste l’une des régions les moins intégrées économiquement du monde. Les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Algérie représentent à peine 3% de leurs échanges extérieurs, alors qu’une ouverture mutuelle pourrait considérablement stimuler la croissance des deux pays. Pendant que l’Europe crée des alliances industrielles et que l’Afrique de l’Est mise sur des corridors économiques, le Maghreb persiste dans des divisions dignes du siècle dernier.

Regarder vers l’avenir : une urgence absolue

Le monde avance, porté par des nations qui investissent dans l’avenir : énergies renouvelables, industrie spatiale, biotechnologies, intelligence artificielle… Pendant ce temps, le Maroc et l’Algérie se perdent dans des conflits d’ego, des débats identitaires et des accusations réciproques.

Le plus grand danger pour ces pays n’est pas l’appropriation culturelle d’un carrelage, mais le retard qu’ils accumulent face aux transformations mondiales. Le risque est de se réveiller dans quelques décennies en constatant que les opportunités de progrès ont été gâchées par des querelles insignifiantes. Il est temps de dépasser ces divisions stériles et de placer l’innovation, l’éducation et la coopération au cœur des priorités. Le futur appartient à ceux qui le construisent, pas à ceux qui se disputent le passé.

 

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Son histoire d'amour pour la technologie a commencé tout jeune et a été renforcée par plusieurs formations universitaires. Il écrit sur les dernières tendances technologiques et il est également un travailleur social actif. Atlasweb.net

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