Depuis plusieurs semaines, les relations entre Alger et Paris se sont détériorées. Au cœur du problème : des décisions jugées injustes par l’Algérie concernant ses ressortissants en France. Cette crise s’inscrit dans un contexte diplomatique déjà tendu, marqué par des restrictions sur les mobilités et des divergences politiques majeures.
L’Algérie affirme n’avoir pris aucune initiative de rupture et accuse la France d’être seule responsable de cette escalade. Elle souligne avoir fait preuve de retenue tout en défendant les droits de ses ressortissants vivant en France.
L’Algérie dénonce également les décisions d’éloignement abusives prises à l’égard des Algériens en France, qui, selon elle, sont contraires aux lois françaises et internationales.

L’Algérie menace d’appliquer un principe de réciprocité stricte et immédiate si la situation ne s’améliore pas. Elle prévient également que toute remise en cause de l’Accord de 1968, qui régit l’immigration algérienne en France, entraînera une remise en question d’autres accords bilatéraux.
Enfin, le communiqué critique sévèrement l’extrême droite française, l’accusant d’avoir pris en otage la relation entre les deux pays pour des intérêts politiques